ARTICLES PARUS DANS NOTRE JOURNAL
Le Lien N° 6
L’Edito du Président Pierre LEFEUVRE
«L’action n’apporte pas toujours le bonheur mais il n’est pas de bonheur sans action» (B. Disraeli)
BIEN–VIVRE ou VIVRE–BIEN
Pour tous, cela veut dire : se préoccuper de nos besoins physiques, intellectuels et spirituels : Mange-t-on bon ou bien ? Fait-on assez d’activité physique ? A-t-on de bons contacts ? Nous enrichissons-nous de notre vie culturelle ? etc. ….Ces préoccupations, certes naturelles et nécessaires, sont cependant le privilège d’une société évoluée, peut-être favorisée. Pour de nombreuses populations, la préoccupation est de VIVRE : de vivre tout court. Bien, mal, peu importe, c’est la survie qui prédomine. En plus d’une situation économique catastrophique, les effets du changement climatique sont déjà une réalité quotidienne : beaucoup en sont déjà affectés, et tout particulièrement les plus démunis et les plus vulnérables à travers le monde. Il n’y a pas de mois où nous n’apprenons des tempêtes, des inondations catastrophiques, suivies d’ailleurs de sécheresse, provoquant autant de situations d’urgence et de détresse. Ces nouvelles situations de pauvreté nous bousculent dans notre vivre bien. Pour les bénévoles de Papiers de l’ Espoir, VIVRE BIEN, c’ est aussi, c’ est surtout mettre en harmonie le corps, la conscience, le cœur et l’esprit. C’est une des explications de leur engagement dans leur association Papiers de l’ Espoir . Nous sommes convaincus que la personne en difficulté doit passer d’ un rôle passif à celui d’ acteur de son devenir. Nous nous engageons chaque jour par la mise œuvre de projets humanitaires d’éducation et de formation à offrir aux enfants du monde les moyens de construire leur AVENIR.
Rejoignez nous, appuyez notre action par le tri des papiers usagés, par des dons, par le bénévolat.
Pierre LEFEUVRE, Président
HAÏTI Dernière minute
Les nouvelles qui nous parviennent ce jour 18 janvier, nous indiquent que les 2 écoles ont globalement résisté au tremblement de terre et que les responsables de ces établissements sont sains et saufs. Un premier bilan parmi les élèves n’a pu être encore effectué. Les articles page 5 étaient écrits avant la terrible catastrophe qui vient une nouvelle fois de toucher ce pays, Ils décrivent les difficultés déjà rencontrées par ces populations avant le séisme. Papiers de l’Espoir se mobilise pour que ces établissements puissent accueillir les enfants afin qu’ ils retrouvent un point de repaire et soient au moins alimentés. Reprendre l’ enseignement le plus rapidement possible est également prioritaire. La tache est immense, notre subvention exceptionnelle ne suffi ra pas, aidez nous par des dons adressés à : Papiers de l’Espoir 29 rue de la Maladrie 44120 VERTOU (indiquer au dos du chèque Reconstruction pour Haiti )
LA VIE DE L’ASSOCIATION
2009 l’année de l’angoisse … maîtrisée
2009 a été une année difficile. Le prix du papier a énormément chuté fin 2008, celui du carton étant même tombé … en dessous de 0. Nous redoutions de ne pas pouvoir maintenir nos aides humanitaires au niveau de 2008 et même d’être obligés de les baisser de plus de 10000€. Mais plusieurs facteurs sont venus à notre aide : un effort remarquable sur le tri a permis de valoriser le papier blanc, matière la mieux payée. Les cours des autre produits ont légèrement remonté durant le dernier trimestre et le nombre de bénévoles s’est encore accru puisque nous sommes désormais 95.
En Juin, le nouveau camion, qui était l’objet depuis longtemps de nombreuses interrogations et discussions, est enfin arrivé. Il nous permet d’optimiser les livraisons chez les recycleurs et de faire des collectes plus volumineuses. Depuis qu’il a été décoré de notre logo et des nos références, il devient un véritable ambassadeur des Papiers de l’Espoir.
Bien malin a été celui qui, pendant cette année 2009, pouvait donner le nombre exact de bénévoles puisque ce nombre changeait chaque semaine pour atteindre 95 en Novembre. Quel casse-tête pour ceux qui essaient de mettre à jour le trombinoscope. Parmi ces bénévoles, nous voyons désormais plusieurs femmes dans les équipes qui ‘roulent’.
Nous sommes progressivement passés à deux séances de tri par semaine auxquelles environ vingt bénévoles dont presque une majorité de femmes participent régulièrement. Cette activité se déroule dans une ambiance chaleureuse et conviviale et est ouverte à tous ceux qui souhaitent s’investir dans l’action que nous menons. Grâce à cet effort, notre production atteint désormais 20 tonnes de papier blanc par mois, quantité impressionnante et très bénéfique.
L’année 2009 a été jalonnée de plusieurs dates importantes pour notre Association.
– Le 4 Mars notre Assemblée Générale, toujours aussi attractive, a réuni plus de 150 personnes autour de notre Président … et du verre de l’amitié.
– Le 21 Septembre a eu lieu notre premier rallye automobile. Comme nous sommes de plus en plus nombreux, nous nous connaissons de moins en moins. Ce rallye avait donc été voulu pour nous fournir une occasion de passer une journée à mieux nous connaître, en dehors de la pression habituelle de la collecte ou du tri. Organisé de main de maître par la commission communication et servi par un temps magnifique, il a été un franc succès. Même si certains redoutaient au départ les terribles épreuves qui leur étaient réservées, la plus dure de toutes a sans doute été la dégustation de toutes les pâtisseries préparées pour le dessert. Nul doute que l’an prochain la Coupe gagnée cette année sera remise en jeu.
– Enfin, la Réunion des Bénévoles du 12 Octobre a été l’occasion de faire le point et de dessiner les modifications d’organisation qui nous permettront de mieux associer nos partenaires. André Bahuaud nous a fait partager son émotion d’avoir visité l’école de Gentillotte, en Haïti, que nous soutenons à travers l’association Soley Leve. Nicole et Jacques Durand habitués du Sénégal nous ont parlé avec enthousiasme de l’impact de l’action vertavienne dans les 3 écoles qu’ils visitent dans ce pays. Ensuite, le point qui a été fait sur le résultat de notre travail est particulièrement encourageant puisque le tonnage de papier collecté dans l’année sera voisin de celui collecté l’an passé et que le développement de notre puissance de tri et la bonne tenue du prix de vente du papier blanc nous permettront finalement d’apporter en 2009 une aide humanitaire équivalente à celle de l’an dernier soit 83000 euros.
Oui, notre opiniâtreté et notre bonne humeur vont encore faire des merveilles cette année. Merci à tous pour votre présence et vos efforts.
Guy MANCEAU
TRIER PLUS POUR UN RECYCLAGE EFFICACE
La France
La Passerelle
Cette association a pour objectif le bien être physique et moral de personnes handicapées mentales vieillissantes. Papiers de l’ Espoir a participé au financement d’un espace multi sensoriel.
Constituée en association le 22 janvier 1988, dans les faits, La Passerelle est née de la volonté de parents de Loire Atlantique de mettre en commun leurs aspirations pour leur enfant handicapé mental qui ne pouvait plus être accueilli en CAT, en raison de son état de santé. Comme au milieu des années 1980 rien n’existait ou presque, le mieux était encore de créer quelque chose. C’est ainsi qu’est né le projet de petites unités de vie, 6 à 8 résidents destinées aux personnes handicapées mentales vieillissantes. Le 1er foyer sera ouvert en 1987 à Saint-Julien-de-Concelles, près de Nantes.
Aujourd’hui 4 foyers Passerelle.
Ils sont situés dans la banlieue nantaise à Saint-Julien-de-Concelles (8 chambres), Haute Goulaine (8 résidents), Chapelle Basse Mer (7 résidents).
A ce stade, la Passerelle comptait 23 résidents. Mais après 15 années de fonctionnement, il fallait se rendre à l’évidence, pour les résidents les plus handicapés, les foyers existants ne semblaient plus adaptés compte tenu de leur état de santé. L’association refusant l’option de l’établissement hospitalier, très rapidement la solution d’une maison médicalisée est apparue comme une évidence, pour un accompagnement jusqu’à la fi n de leur vie. Et en avril 2007, s’ouvrait la maison médicalisée ‘’Mélaine’’ à St Julien de Concelles (9 résidents, dont 1 chambre temporaire).
L’esprit Passerelle
Les familles des résidents conservent à l’égard de leur parent handicapé un rôle très important de façon directe et indirecte. Directe, car les résidents restent placés sous la responsabilité de leur famille qui exerce un droit de regard attentif sur leur vie au sein des maisons Passerelle. Indirecte, par le biais de l’association dont les responsables ont un rôle pour déterminer les objectifs à atteindre, de veiller au respect des règles fixées en commun avec l’ADMR à laquelle la gestion des foyers a été confiée.
Un espace d’éveil sensoriel
Très récemment, grâce au soutien financier de Papiers de l’Espoir, un espace multi sensoriel a pu être mis à disposition des résidents du foyer Melaine. Pour les personnes handicapées mentales, l’apprentissage et la communication reposent plus sur les sensations physiques que sur la réflexion intellectuelle. Dans cet espace dédié, leurs sens sont stimulés par la musique, les lumières, les vibrations et les sensations tactiles et olfactives. Il s’agit d’une véritable salle de relaxation qui leur procure bonheur et sérénité.
Robert LEBORGNE
Le Bénin
Solidarité Tanéka
Papiers de l’Espoir soutient l’association qui a financé la construction d’une aire de jeux et d’un meuble bibliothèque au village de TCHOUTCHOU et un complexe sportif à Copargo
Dépourvus d’aire de jeu, les enfants n’avaient pour seule distraction que des petits jeux entre eux. Mais les éducateurs ressentaient le besoin d’apporter une innovation dans leurs habitudes, à travers des jeux bien adaptés et convenables car les grands et les petits jeux constituent une activité physique complémentaire.
Solidarité Tanéka France a donc financé les travaux de confection d’une aire de jeu a Tchoutchou. Il s’agit d’un tourniquet, d’une balançoire, d’un terrain de foot et d’un sautoir et enfin une aire de jeu pour nos petits. Et depuis, c’est la bousculade au sein des enfants pour avoir son tour. Tous les matins, dès le réveil, ils trompent la vigilance des éducateurs pour s’y amuser. Le tourniquet, conçu pour recevoir les tout-petits, se sent obligé d’accueillir également des enfants plus grands, ceux de l’internat et du village tout entier. Vous imaginez la suite…
Le terrain de sport a changé la vie des enfants du petit village de Tchoutchou. Ils font le sport tous les jours. Cela améliore leur santé. Ils se retrouvent pour partager leur amitié, leur joie de vivre. Ils ne s’ennuient plus car ils ont un lieu sûr pour organiser des jeux. L’enfant gai est un enfant bien portant. Procurons-lui cette gaieté. L’association a donc rempli ce but Outre l’infrastructure sportive, la même association a doté l’internat d’un autre ouvrage. En effet, la confection d’un meuble bibliothèque a été financée par nos généreux donateurs. Celui-ci est un ouvrage métallique d’une hauteur de 2 m et d’une largeur de 1,20 m. Il permet de protéger les livres précieux des petits contre les intempéries, la poussière et les termites. Oui les termites, ils pullulent dans notre zone. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’ouvrage est métallique.
Construction d’un complexe sportif au foyer sainte Thérèse de Copargo
Sur le terrain attenant au Foyer Sainte Thérèse, un complexe sportif a été construit, comprenant :
L’aménagement d’un terrain de football,
Un terrain de volley-ball,
Un terrain de basket-ball
Maintenant que l’année scolaire est commencée, les 65 jeunes du Foyer utilisent tous les dimanches et mercredis après-midis les trois terrains. Très souvent, des jeunes du quartier profitent de cet espace pour se détendre ou affronter les jeunes du Foyer. Ce complexe avait bien sa raison d’être.
B. Jean-Baptiste YABINTE
Le Cambodge
Pour un sourire d’enfant
Pilotée par cette association Papiers de l’Espoir assure le parrainage de 5 étudiants en formation supérieure pour 3 années.
De la misère….à un emploi !
Cet appui est extraordinaire, et nous redisons un immense merci à tous les bénévoles de Papiersde l’Espoir !
Quelques nouvelles de Phnom-Penh : la crise économique touche les plus pauvres : Au deuxième semestre 2008, la chute des cours des matières premières s’est répercutée sur tous les produits récupérés sur la décharge. Les prix de vente des bouts de plastique, de cuivre, d’aluminium, ont été divisés par 2 ou 3. Une famille de 7 ou 8 personnes qui arrivait à tirer de son travail 2,00 euros par jour, en tire maintenant moins de 1,00 euro. C’est le retour de la grande misère ! Les familles n’ont plus les moyens de manger autre chose qu’un peu de riz, avec quelques pauvres tiges de liseron d’eau. On en arrive à acheter et faire cuire des arêtes de poisson, pour l’odeur.
Face à cette situation d’urgence, nous avons dû renforcer nos programmes de soutien alimentaire aux enfants de PSE. A la paillote, où nous servions tous les matins à 6h00 un repas aux jeunes enfants non encore scolarisés, nous servons aussi des mamans qui n’ont plus rien.
Et depuis début juillet, la décharge est fermée…une nouvelle décharge ayant ouvert 12 km plus loin. Il sera interdit d’y fouiller, un bien sans doute, mais beaucoup de familles n’ont plus aucune ressource.
La crise touche aussi le tourisme, débouché important pour nos jeunes. Nous avions de grandes craintes sur les possibilités d’emploi des jeunes sortant cette année. Mais grâce à l’excellente qualité de nos formations, sur les 111 étudiants sortis en août 2009, 91 avaient trouvé un emploi en octobre.
Et les élèves en études supérieures :
Comme en France, il faut avoir son bac pour entamer des études supérieures. 40 élèves l’ont présenté, 39 ont été reçus. Une vingtaine d’entre eux vont intégrer comme leurs prédécesseurs, les instituts ou universités que PSE a sélectionnés .
Le programme universitaire de PSE prend en charge le coût des études et apporte d’autres aides indispensables aux étudiants :
– nourriture
– suivis médicaux et prise en charge si besoin
– matériel d’études et uniforme
– accès aux salles de travail avec ordinateurs
– un vélo leur est prêté si besoin
Le coût moyen de prise en charge d’un étudiant est de 1 500 euros par an.
Les étudiants qui viennent de terminer leur cursus sont en recherche d’emploi, avec plus de difficultés que ceux ayant acquis une formation plus pratique et plus opérationnelle. Mais le réseau des anciens élèves se mobilise et nous gardons un bon espoir.
Hervé BLAIN
Le Cameroun
Echanges de Coups d’Pouce
Papiers de l’Espoir a soutenu l’association «Main dans la Main» qui gère un orphelinat au Cameroun.
L’association «Echanges de Coups d’pouce» est partenaire de l’association « Main dans la Main » qui gère un orphelinat et un atelier couture pour la réinsertion, à Douala, au Cameroun depuis 4 ans. Actuellement, la situation au Cameroun se dégrade : la crise économique, la surpopulation des grandes villes amenant une augmentation des différentes violences, l’évolution des moeurs, l’absence de politique sociale nationale, la corruption… rendant le travail de l’association «Main dan la Main» de plus en plus difficile. Effectivement, les donateurs locaux sont de moins en moins nombreux et certaines entreprises parrainant l’orphelinat ont cessé leur activité.
Dans ce contexte, notre travail est de les soutenir, de trouver d’autres partenaires financiers pour qu’ils puissent équilibrer leur budget. Pour la scolarisation des 75 enfants qui comprend les fournitures scolaires, l’uniforme et l’inscription aux écoles, il faut 14 400 euros par an.
En 2009, Papiers de l’Espoir a soutenu «Main dans la Main» à hauteur de 1 000 euros, somme en diminution par rapport à 2008 pour les raisons de la diminution du prix de la tonne de papiers. Cette somme a permis la scolarisation de 4 enfants au sein d’un collège, un autre jeune est scolarisé dans un lycée et deux jeunes ont intégré une formation professionnelle en hôtellerie.
Merci à Papiers de l’Espoir pour la participation au bon fonctionnement de l’association « Main dans la Main » et le fait de pérenniser votre aide permet de poursuivre ses actions auprès des enfants camerounais.
Frédéric GUIBERT
La Colombie
Sol’enfance
L’engagement de Papiers de l’Espoir auprès de Sol’Enfance Varades a contribué au développement des activités de la «Maison» colombienne de BOGOTA .
L’année 2009 nous a vu reconduire un nouveau contrat avec la DASS locale. Nous accueillons à ce jour 45 enfants entre 3 et 6 ans. L’objectif est de les préparer au mieux à une scolarité en leur proposant un programme éducatif et pédagogique, des activités d’éveil et une alimentation équilibrée. Il est possible qu’en 2009 nous ouvrions avec 70 enfants, en travaillant en collaboration avec l’état colombien.
Deux interviewes ont eu lieu sur 2 Radios très écoutées en Amérique du Sud. Ces deux reportages nous ont permis en retour de voir certains auditeurs prendre contact avec le centre pour des dons (matériel informatique, tables, chaises…). Pour cette année 2010, nous espérions un nouveau partenariat avec l’Intégration Sociale, organisme d’état. Malheureusement nous devrons encore patienter.
Le 5 novembre, en rapport avec un centre de vacances, la DASS et nous-mêmes, nous avons emmené les enfants du centre à un petit voyage en bus en « terre chaude », lieu où il fait chaud, (bananes, oranges, papayes…) toute l’année… Nous avons pris le bus à 6h du matin et sommes revenus le soir à 20h30. Il faut 3 h pour y aller. Malheureusement, pour la crainte de certains parents tous ne sont pas partis. Seulement 21 enfants nous ont accompagnés. Nous avons visité un zoo, et avons passé la plupart du temps dans… la piscine du centre de vacances.
A Varades, nous avons réalisé une collecte fi n décembre de l’année dernière. Le conteneur convoyé par Aviation Sans Frontière vers Bogota contenait plus de 400 kg de vêtements, jouets, matériel scolaire, produits hygiéniques…
Un nouvel arrivage d’artisanat est intervenu au mois d’août. Des nouveaux articles tels que vases, cloches, sacs, hamacs, ponchos, vêtements d’enfants, petits instruments de musique, objets décoratifs, bijoux fantaisie, etc. sont exposés depuis peu dans notre boutique de Varades.
Cette année encore, l’engagement de Papiers de l’Espoir a contribué au développement des activités de la «Maison» colombienne au travers notamment de la tenue des différentes animations proposées aux enfants (journée de la famille, anniversaire de l’ouverture du centre, jour de la famille, fête d’Halloween, Noël…) et sorties extérieures qui leurs sont proposées. Le régime alimentaire a également été amélioré, nous pouvons proposer des aliments plus riches. Enfin, nous avons dû engager certains travaux de transformation.
De la part de toute l’association en France et en Colombie, et de la part de tous les enfants de notre centre à Bogota, Merci encore pour votre aide.
Alan TÊTEDOIE
Haïti
Association Ayiti Education
Papiers de l’Espoir et Ayiti Education Aller de l’avant, telle est notre devise !
A l’Ecole Jules Verne, le principe d’ouvrir une nouvelle classe chaque année (jusqu’au CM2) nous pousse car cela nous oblige à construire une nouvelle salle par an. En ce mois de septembre 2009, le CE1 a été créé. Pour ce qui est des élèves, répondre à la demande nous obligerait à doubler les petites classes, ce qui est impossible faute de place.
A l’Ecole Normale Ayiti Education, le recrutement des étudiant(e)s de 1ère année est en cours. Les normaliens de 3ème année seront 20, ceux de 2ème année 34.
En 2009, pour la 1ère fois, nos sortants ont pu se présenter à l’examen offi ciel qui sanctionne la fi n de 3 années d’études en Ecole Normale. Leur inscription, puis les épreuves, ont donné lieu à des péripéties inattendues.
Cet examen s’est déroulé en deux temps. L’examen oral, passé début mai, a été bien réussi par nos postulants puisque bon nombre d’entre eux ont reçu des félicitations des jurys. L’examen écrit était programmé pour le 30 juin, les 1, 2 et 3 juillet, donc 4 jours d’épreuves avec 6 heures de composition par jour, bref un marathon de 24h.
Pour nos candidats, il s’annonçait redoutable pour la bonne raison que nous avons commencé à préparer cet examen seulement en mars alors que dans les autres Ecoles Normales on le prépare en 3 ans. Dans les jours qui ont précédé la publication des résultats, il s’est dit que sur les 2 500 candidats dans le pays, seuls 10% avaient été reçus, de quoi alimenter le stress de certains. Et on a appris officieusement que 13 sur 16 des nôtres étaient admis (81,25 %), de quoi nous satisfaire ; puis ce bilan est passé à 12 reçus (75%), ce qui, vu les circonstances était encore satisfaisant. Et ce jour, nous avons enfin connu le verdict officiel. Betty, qui fréquente assidûment le MENFP est arrivée, tout sourire : 100% de reçus. Et nous sommes les seuls dans le pays à avoir ce succès.
Joël GOUY
Haïti
Association Soley Leve
Les associations Papiers de l’ Espoir et Soley léve soutiennent l’ école «Van d’Espwa» de Gentillote. Ti moun yo kriye lè pa ale lecole la **
En avril 2009, accompagnés d’un représentant de Papiers de l’Espoir, nous nous sommes rendus à Gentillote, pour rencontrer enfants, enseignantes, parents et également voir le début de la construction de la troisième classe.
Deux ans après le début de la construction, l’école prend sa place dans ce village où la situation des enfants est un peu moins dramatique que dans les villes. Pourtant, en dehors des différents ‘voyages’ de la journée (trajets pour aller chercher l’eau au puits), ils sont assez désoeuvrés, partageant la désespérance de leurs parents, mangeant au rythme de la production de leur lopin de terre, souvent trop petit. Dans cette situation, l’école, nommée Van d’Espwa (Vent d’Espoir) par l’ASPAG, offre un présent et la perspective d’un avenir meilleur. Les enfants aiment y aller : ‘Yo kriye lè pa ale lecole la ‘ (ils pleurent quand ils ne vont pas à l’école nous expliquera une maman).
Dès 7 heures, les écoliers les plus éloignés prennent le chemin de l’école. On les repère aisément, car ils portent des chaussures et une tenue impeccable, de vichy vert pour les filles ou coton beige pour les garçons A 8 heures, à l’aide d’une boîte de conserve emplie de cailloux, la maîtresse donne le signal.
En rang, les enfants entrent en classe en chantant. Après des activités de repérage temporel (les jours, la veille, le lendemain, les mois …), à partir de comptines puis de questions, collectives ou individuelles, le travail en petit groupe alterne avec des phases collectives selon un emploi du temps élaboré au préalable et affiché dans la classe (calcul, lecture, dessin, activité physique, chant…).
Crayons et papiers sont distribués avec beaucoup de parcimonie.
Pour sensibiliser les enfants au problème de la déforestation, la journée de l’arbre (le 1er mai) a été marquée par la plantation par les enfants de jeunes plants. Préserver son environnement est encore un combat très militant dans ce pays où la majorité ne fait pas très bien la différence entre jeter un noyau de mangue ou une bouteille plastique. C’est dire si la présentation de l’action des Papiers de l’Espoir par votre représentant fut la bienvenue et a intéressé enfants, enseignants et parents.
Car ce travail permet aussi le fonctionnement d’une école que chacun sait apprécier. Les enfants pleurent quand ils ne peuvent s’y rendre… et les parents continuent leur mobilisation au sein de l’Association Solidarité Paysans et Amis de Gentillote afin de garantir la pérennité de l’école.
Si aujourd’hui une centaine d’enfants est scolarisée, dont 35 dans la 3ème classe ouverte en septembre 2009, ils le doivent à l’action conjuguée de nos trois associations.
Nous ne pouvons vous mettre sur ce journal leurs chants de bienvenues et de remerciements, ils vous étaient pourtant aussi destinés.
Isabelle et Thierry RAOUX
Madagascar
Association La lune à l’envers
L’aide de Papiers de l’Espoir permet l’ achat de fournitures nécessaires au fonctionnement de l’atelier de couture de plus de 100 élèves.
Notre association « La Lune à l’envers » fonctionne depuis maintenant six ans. Basée à Antsirabe, ville malgache située à 160 km au sud de la capitale Antananarivo, Elle aide les plus démunis dans les domaines de la nutrition, la santé, l’éducation : aide aux repas des prisonniers, prise en charge du coût des opérations à la maternité, scolarisation d’enfants primaires et alphabétisation (école, repas, suivi médical), aide au fonctionnement de la section couture du centre scolaire, versement de bourses aux lycéens et étudiants les plus démunis, aide à un centre de réinsertion de prisonniers mineurs.
Ces trois derniers projets ont pu voir le jour grâce au financement de l’association «Papiers de l’Espoir» : en 2008, ce financement nous a permis de relancer l’atelier couture, en 2009, nous poursuivons notre effort en finançant l’achat de fournitures nécessaires à cet enseignement. 108 jeunes filles de 12 à 18 ans bénéficient de cette aide.
En 2009, l’aide de votre association nous a permis de démarrer un système de bourses pour les étudiants et les lycéens. 11 étudiants et 31 lycéens ont bénéficié de cette aide, qui correspond à la moitié du coût des études pour cette année scolaire (175 euros par étudiant, 67 euros par lycéen). Ces jeunes, sans notre aide n’auraient pu poursuivre leurs études.
L’an dernier vous nous aviez aidés pour la mise en place d’un atelier de jardinage au centre de réinsertion des jeunes mineurs, atelier encadré pendant trois mois par un de nos bénévoles sur place. Cette année, l’argent versé permettra la construction par les jeunes, avec aide des éducateurs du centre, d’un petit château d’eau nécessaire au bon fonctionnement du centre. Cet apprentissage sera un plus pour trouver du travail à leur sortie du centre.
Merci encore pour votre aide, elle nous permet d’avancer encore dans notre combat contre la misère dans ce beau pays ou rien n’est cependant jamais gagné.
Hugues FO
Le Mali
Les Amoureux du désert
Papiers de l’Espoir subventionne des sessions d’alphabétisation de 120 femmes.
En 2009, Les Amoureux du Désert ont continué leur partenariat avec Badinko, au niveau de la santé, le jardin communautaire, la maison communautaire, l’école, etc… Mais tout cela ne peut se pérenniser qu’en donnant des formations aux villageois pour la gestion de leur nouveau patrimoine.
Grâce à l’aide de 6 000 € de Papiers de l’Espoir, nous avons pu assurer :
4 formations d’alphabétisation de 45 jours pour une trentaine de femmes à chaque fois, pour un montant de 1 600 € ,
4 formations gestion pour 12 femmes et 4 hommes à chaque fois, pour un montant de 1 600 €,
1 formation à la teinture de bogolan (tissus décoratifs qui seront revendus en France par Artisans du Monde) pour un montant de 1 300 €.
Nous avons acheté des livres pour le collège du village édité par l’éducation nationale du Mali pour un montant de 4 002 €.
Grâce à l’aide de Papiers de l’Espoir, nous avons pu faire tout ceci en 2009. Toutes ces formations, surtout celles des adultes, pérennisent notre partenariat mais ce qui est encourageant, grâce à l’alphabétisation des femmes, l’école fondamentale est passée de 600 à 1 100 élèves avec beaucoup plus de fi lles. Le collège est passé en 5 ans de 60 élèves à 220 dont 1/3 de fi lles. Merci à Papiers de l’Espoir pour son aide si précieuse.
Dominique PRIOU
Le Mali
Association Sabougnouma
Papiers de l’Espoir parraine plusieurs enfants maintenant scolarisés Construction de la Maison des Femmes de KATI (République du Mali)
La situation des Maliennes demeure extrêmement fragile à bien des égards : faiblesse de la scolarisation, manque de formation professionnelle, maintien de mariages précoces, très forte natalité (plus de 7 enfants par femme), rareté du contrôle des naissances, conditions d’accouchement précaires, risque croissant de maladies sexuellement transmissibles …
Le Mali est à ce titre un des pays les plus en retard de la planète.
L’analphabétisation est une des lacunes les plus criantes qui leur nuit considérablement. Aujourd’hui, deux femmes de plus de 15 ans sur trois sont illettrées. Ce retard est accentué en zone rurale où le manque d’équipements scolaires est flagrant et où les parents sont souvent dans l’impossibilité de régler les frais de scolarisation. Très peu de femmes ont, par ailleurs, accès à une formation professionnelle. Elles sont contraintes de travailler en majorité dans le secteur agricole et/ou occupent des postes d’aide domestique.
Dès 2001, nous avons été contactés par l’association SABUNYUMA de Kati, association gérée par un groupe de femmes dynamiques ayant de nombreux projets.
La production de produits alimentaires (farines diverses) a été leur première activité. Nous les avons aidées en finançant et installant un moulin à mil électrique qui leur a permis de produire plus et dans de meilleures conditions. Mais nous nous sommes très vite investis pour soutenir leur projet d’alphabétisation, en Bambara, destiné «aux jeunes bonnes» de Kati ou des villages environnants. Ce projet fonctionne depuis 2004, grâce notamment à la formation de deux éducatrices dont nous avons financé la formation. Plus de 400 jeunes femmes (pas seulement des «petites bonnes») ont pu recevoir cette formation moyennant une participation financière personnelle de 1 500 F/CFA (2,30 €) pour 45 jours.
L’alphabétisation n’est pas le seul objectif de cette action. La formation générale de la femme est au coeur des préoccupations des animatrices de cette association. Tous les sujets au coeur des préoccupations féminines sont ainsi abordés, y compris les plus tabous tels la contraception, l’excision ou les problèmes des femmes fistuleuses.
Très vite, il est devenu évident que ces actions devaient être réalisées dans un cadre plus adapté et plus performant. C’est pourquoi un projet a été étudié en vue de la construction d’une MAISON DES FEMMES, centre multifonctionnel d’alphabétisation et de formation professionnelle. Toutes les autorités concernées ont été consultées et le projet a été reconnu comme correspondant aux objectifs du gouvernement et la Mairie de Kati a mis à disposition un terrain pour la construction de cet établissement. La construction est en cours d’achèvement et la Maison des Femmes sera inaugurée en janvier 2010. Toutes les activités de l’association Sabunyuma seront intégrées dans la Maison des Femmes dont la gestion sera réalisée conjointement par nos deux associations.
La somme qui nous a été accordée par Papiers de l’Espoir a été largement dépensée pour l’école de Sébénikoro. Plusieurs enfants ont été parrainés et sont maintenant scolarisés, plus de 1 000 euros ont été utilisés pour l’achat, à Kati, de matériel scolaire. Nous avons par ailleurs aidé les six enseignants de cette école qui ne touchent que 9 mois de salaire chaque année. Nous leur avons donc versé les trois mois correspondants aux vacances scolaires.
Nicole Sztokman
Le Sénégal
Foundiougne
Papiers de l’Espoir apporte son soutien à 3 écoles de Foundiougne
Bon nombre de familles du quartier THIAMNE de FOUNDIOUGNE vivant en dessous du seuil de pauvreté sont plus préoccupées par les besoins de leurs familles plutôt que par l’éducation de leurs enfants.
Depuis cinq ans «PAPIERS DE L’ESPOIR» assure en totalité l’achat des fournitures scolaires des élèves de l’école, du matériel didactique, informatique, d’hygiène et d’assainissement.
En 2005, un financement ponctuel de 3 000 € a été octroyé aux mères de familles pour l’équipement d’un atelier de couture en machines à coudre , atelier qui fonctionne pleinement à ce jour, et leur a permis d’embaucher un couturier.
En 2008 l’association VERTAVIENNE a étendu son action à deux autres écoles de brousse des environs de FOUNDIOUGNE: M’BAM2 et GAGUE MODY Une graine d’espoir pour une éducation de qualité vient de germer grâce à la générosité de PAPIERS DE L’ESPOIR, ce qui a permis entre autre de briser les inégalités sociales.
CGE ÉCOLE III
Nous avons obtenu les meilleurs résultats de la commune au CFEE et à l’entrée en sixième CFEE : 19 admis sur 29 candidats (65,51 % pour un taux départemental de 59,37%). Entrée en sixième : 24 admis sur 30 candidats (80% pour un taux départemental de 72%)
Cette année l’école passe à huit cours : 2 cours d’initiation (CI), deux CP, deux cours élémentaires (un CE1 un CE2) ainsi qu’un CM1 et un CM2 L’impact de l’aide de «PAPIERS DE L’ESPOIR» est telle, que depuis leur intervention en 2004, les effectifs sont passés de 30 à 365 élèves en cinq ans et par la-même l’effectif enseignant est passé à dix personnes. Trois nouvelles salles de classe, offertes par la coopération japonaise (JICA), ont été construites, ce qui porte à neuf l’ensemble des classes.
Face à cette extension exceptionnelle grâce aux dons de « PAPIER DE L’ESPOIR », le ministère de l’éducation a autorisé l’ouverture d’une garderie d’enfants. Du fait de l’aide de «PAPIERS DE L’ESPOIR», cette année encore nous avons pu renouveler la totalité des fournitures scolaires pour tous les enfants (cartables, manuels de lecture, de calcul, etc … ). La direction et le personnel ne sont pas en reste et ont pu recevoir les matériels de gestion et didactique pour l’ensemble de l’année.
ECOLE M’BAM 2
L’aide de PAPIERS DE L’ESPOIR nous a permis d’alléger les lourdes charges des parents démunis qui à chaque rentrée se trouvent confrontés au problème d’achat des fournitures scolaires, étant dans l’impossibilité d’en assumer les coûts, raison pour laquelle ils préfèrent ne pas envoyer les enfants à l’école.
Votre aide nous a permis de fonctionner pleinement durant cette année scolaire étant donné que chaque élève a pu recevoir la totalité du matériel nécessaire à une éducation de qualité. L’impact de cette aide a particulièrement été ressenti cette année au moment des inscriptions . Sans précédent dans l’histoire de cette école (87 nouvelles inscriptions en C1 ce qui porte l’effectif global à 256 élèves, soit 7 Classes (une de plus que nos plus fortes prévisions).
Votre soutien est destiné à des êtres très vulnérables (enfants) chez qui l’humanité doit investir et en tout état.
ÉCOLE GAGUE MODY
Nous tenons à vous remercier chaleureusement pour l’aide que vous nous apportez car ce financement inattendu nous a permis de fonctionner pleinement, chaque élève ayant reçu la totalité du matériel nécessaire à son éducation, les parents étant dans l’impossibilité de subvenir à ces besoins.
Dans ces conditions, cette année, les cours ont pu démarrer très tôt et les inscriptions ont augmenté d’une manière significative. Actuellement le Cl compte 52 inscriptions ce qui porte l’effectif global à 196 élèves répartis en cinq classes (Cl CP CE1 CE2 CM2) alors qu’à la rentrée précédente, l’effectif n’était que de 147 élèves.
Par mon intermédiaire, la population de GAGUE MODY, l’équipe pédagogique, les élèves vous remercient du fond du coeur, en espérant que ce partenariat perdurera.
Fatou COUMBA DIARRA, Issa GNIN et Ndiouga SALL
Au Vénézuéla
Ediciones el pueblo
«PAPIERS DE L’ESPOIR» participe au financement de la distribution de livres dans 15 écoles.
Cette année a été marquée par les évolutions très diverses selon les régions avec lesquelles nous travaillons: il y a eu un très grand progrès dans la région de Maracaibo grâce à l’apport de José Fonseca qui fait que nous sommes présents de façon massive dans 5 écoles différentes et que nous avons organisé une rencontre d’institutrices-eurs fin juin dans cette région. Dans les régions de San Felix, Los Teques et Caracas, se maintient notre présence aux niveaux: éducation primaire; lycées et universités. A Barquisimeto, nous travaillons avec la nouvelle université agro-écologique. Nous n’avons pas pu continuer dans la région de Valencia à cause de l’excès d’activités de celui qui collaborait avec nous, dans son nouveau travail, sa famille, ses études au niveau universitaire et ses engagements dans sa ville mais il espère pouvoir le reprendre l’année prochaine.
Nous avons eu la joie de recevoir de nouveau en 2008 une mention honorifique du Ministère de la Culture pour notre travail de promotion de la lecture à partir de l’oralité contenue dans les 15 livres que nous avons publié Cette reconnaissance officielle est un appui important pour avoir l’aval des responsables de l’éducation dans les différentes régions.
En même temps que la rencontre des institutrices-eurs de Maracaibo, nous avons organisé un échange entre Rosa Herrera; auteur du livre « cette vie ne s’achève pas » avec les enfants, les institutrices; le personnel administratif et ouvrier des écoles qui avaient étudié avec son livre ou celui d’un autre « baqueano ». Pour Rosa, ce fut très impressionnant de voir ou de vivre comment son histoire de vie a été reçue, aimée, appréciée et une récompense pour tous les efforts qu’elle a faits pour raconter sa vie et la publier. Cette rencontre de 35 institutrices de différentes écoles a été un partage d’expériences. Dans l’école Manuel Aguirre où avait lieu cette rencontre, une peinture sur toile faite par la classe qui a étudié avec le livre de Demetria Palacios, a été offerte à Papiers de l’espoir en signe de remerciement, reprenant une des phrases de livre : « Il est plus important de vivre bien que de vivre seulement pour gagner de l’argent »
Nous avons imprimé deux livres durant l’année 2008: le premier au début de l’année est une réédition du livre de Pedro Ezequiel « Francisquito, Mochima chant et poésie » Le deuxième, est celui de Flor Arzolay, « ma vie est ma vie et elle se respecte » Papiers de l’Espoir a apporté 40% du coût du livre.
Un enfant, un livre: Apport de Papiers de l’Espoir de 4 euros par livre
Ces livres ont été distribués dans 15 écoles de Maracaibo ; San Felix ; Caracas ; Los Teques ; Barquisimeto.
Paul PRIOU
Le Vietnam
Association Coeur de Bambou
Papiers de l’ Espoir soutient la Formation en broderie d’enfants en difficulté du district de Binh Luc .
Le district de Binh Luc est situé à une 100e de Km d’Hanoi. Il s’agit d’une province essentiellement agricole sans autres ressources que les produits de la terre destinés à la consommation locale. Pour autant, il existe encore dans cette région une part d’artisanat, notamment par la pratique de la broderie. Aujourd’hui les enfants sortis de l’école primaire, sans formation, viennent grossir le flot de jeunes qui s’amassent dans les grandes villes comme Hanoi. Une part infime de ces enfants essaye avec beaucoup de difficultés, grâce à de l’autoformation, de rejoindre les entreprises locales. Le projet soutenu par l’association « Papiers de l’Espoir » sert à former 88 enfants sur 6 mois, à la broderie. Avec des objectifs concrets et vérifiables de mise en place d’un programme de formation, avec l’aide du comité populaire de la province. Le projet est réalisé sous la responsabilité du Fonds de protection de l’enfance au Vietnam, organisme public dépendant du ministère des affaires sociales qui assure le suivi et la maîtrise de cette opération. Les enfants venant des villages avoisinants (66) et de l’orphelinat (22) ont été sélectionnés au printemps 2009 grâce à une série de tests théorique et pratique. La formation se réalise auprès de 2 artisans formateurs pour des cours d’une durée de 2 mois 1/2 à raison de 2 cours simultanés, et 4 sessions. La contribution des « Papiers de l’espoir » sert outre l’achat de matériel, à l’engagement des enseignants, et à la pension des élèves le temps de leur formation.
L’engagement de l’association «Cœur de Bambou» qui consiste à assurer la maîtrise complète de cette formation et de s’assurer de sa bonne réalisation a fait l’objet de la signature d’une convention avec le Fonds de Protection de l’Enfance au Vietnam (FPEV) mi août, pour un engagement de 6000€. L’association a versé un premier montant de 3000€ dès le mois d’Août, le solde sera versé à la fin de la formation, début 2010. Le bilan sera fait également sur place par le président début 2010, lors d’une remise officielle des diplômes aux élèves. J’ai pu voir, lors de ma visite au mois d’Août la première promotion d’élèves de ce centre de formation, les enfants réaliser des travaux de broderie d’une finesse et délicatesse extrême. Leur sourire, leur joie sont notre bonheur qui nous font avec persévérance continuer notre action auprès des enfants les plus démunis.
Claude LEONARD